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soirée BDSM

Le jour où je suis allée dans une soirée BDSM……

Je suis une femme aventureuse, j’aime bien la nouveauté et comme je suis un tantinet curieuse, je me suis retrouvée un jour dans une soirée BDSM au sein dans un club qui porte le joli nom de “Clair Obscur”. C’était bien sûr une vraie première pour moi, bien que j’avais déjà pu lire et entendre de nombreuses choses sur le sujet et que je me sentais indéniablement attirée par ce milieu. Je vous conseille de lire cet article pour tout savoir sur le BDSM pour en savoir plus.

C’était surtout une idée de mon amoureux de l’époque qui tout d’un coup s’était senti pousser une vocation pour la domination et qui voulait voir comment cela se passait au sein d’un club spécialisé dans le domaine.

Nous voilà donc partis pour découvrir et profiter des joies du sadomasochisme en couple. Nous avions choisis une soirée ou il y avait une domina qui faisait une démonstration de son talent, une certaine “Maîtresse Christelle”. Visiblement elle était assez réputée sur la région et les gens se pressaient pour la voir.

j’aimais bien les fessées c’est vrai

Nous nous préparons donc en nous parant d’attributs vestimentaires adéquats version “en cuir tu m’attire” et nous nous acheminons vers le club à la grande porte noire.

J’aimais bien la combinaison en tissus wet que je portais, elle moulait bien mes formes et ce que j’aimais c’est que j’étais complètement nue en dessous, ça m’excitais de me dire que si je devais l’enlever, tout le monde verrait mon corps et mon gros cul.

Je ne savais pas trop ce qui m’attendais dans ce genre d’endroit et je me demandais comment y étaient les gens ? sympa j’espérais et pas trop dingues parce que moi, j’aimais bien les fessées c’est vrai mais je n’étais pas habituée à des violences plus hard et je n’étais pas certaine de vouloir en subir de ce genre.

Je pressais tout de même le pas, presque impatiente à l’idée de vivre une aventure extraordinaire, arrivée devant la porte, je la poussait et rencontrais la patronne de l’établissement. Une dame d’un certain âge, habillée tout en cuir avec un collier à pointes autour du coup. Après les salutations d’usage, elle me dit une chose qui me marqua et dont je me souviens encore maintenant  : ” Vous, vous êtes une pure soumise, vous allez adorer notre établissement et vous allez plaire à Christelle !!!”

Je souris un peu bêtement en me demandant tout de même comment elle pouvait savoir que j’étais soumise, ça se lisait autant que cela sur mon visage ? Moi même je me demandais ce que j’étais réellement.

Je la remerciais pour son  accueil et je poussais une petite porte, toute noire encore. Quelle ne fut pas ma surprise !!!!

Je venais d’entrer dans une très grande pièce qui ressemblait à la foire du trône à quelques différences près pourtant, puisqu’au lieu des lampions et des peluches,  je découvrais des machines de tortures sur lesquels des gens gisaient.

Attachés, menottés et à moitié ou totalement nus, certains semblaient en état de décomposition des sens. Je voyais briller des anneaux et j’entendais siffler les lanières de fouets s’abattant avec force sur des corps que je présentais mous .

Ce genre de choses vous met tout de suite dans l’ambiance du lieu et là je me sentais totalement immergée dans un monde ou la douleur et le plaisir étaient concomitants.

La chair des condamnés à la douleur rougeoyait aux moindres contacts, elle grésillait mais semblait danser sous les coups et les appeler avec encore plus de force. Les yeux bandés par d’élégants petits masques de sommeil, je ne pouvais voir que les bouches se tordre et frémir d’une douleur qui se transformait en un plaisir non censuré.

Les corps affamés réclamaient leur dû laissant pour certains s’écouler leurs semences, fluides internes que les Maîtres de ces esclaves des temps modernes recueillaient comme la légitime monnaie de leurs services.

Le silence n’était entrecoupé que par les cris des victimes consentantes ou par les ordres gutturaux ou doux comme une caresse des maîtres et maîtresses qui contraignaient leurs soumis/es à se laisser aller à leurs fantasmes pervers. Même les voyeurs se taisaient, regardant ce spectacle minutieusement orchestré, avec recueillement et respect.

Je reculais doucement me sentant comme de trop dans cette fantaisie d’esprit qui me faisait peur pour je ne sais quelle raison explicite. Avais je peur de cette façon de traiter les gens? ou avais je déjà conscience que cela pourrait me plaire.? Je me faisais parfois peur toute seule ne contrôlant que très approximativement ma capacité à aller toujours plus loin.

Je continuais à reculer quand je sentis qu’on me prenait la main. Cette main était comme une caresse, un souffle léger qui venait se poser au creux de ma propre main. Une sorte de récompense qu’on venait me donner pour me libérer de ce que je venais de voir.

La douce pression de cette main me renvoyait à mon enfance, je me sentais soudainement redevenu une petite fille, protégée qui n’avait rien à craindre du monde cruel qui l’entourait et ça me faisait beaucoup de bien.

Mes bras furent attachés au dessus de ma tête

Quand la main se fit plus insistante,  je me retournais et je vis une jeune femme brune, petite aux yeux noirs.

“Je suis Christelle et je t’ai choisi comme soumise ce soir”, sans un mot je la suivie ou elle voulait m’emmener, encore une fois, lorsqu’elle me passa un masque noir autour des yeux  je ne protestais pas, j’avais confiance.

Elle me fit changer de pièce en douceur, je le compris à l’odeur qui n’était plus la même et au léger changement de température qui tout d’un coup me donna la chair de poule. Puis elle m’ordonna de lever les bras, ce que je fis. Sa voix était comme sa main, douce et aérienne, pleine de bons sentiments.

Mes bras furent attachés au dessus de ma tête et je fus soulagée du reste de mes vêtements. Je me retrouvais donc offerte et nue,  livrée à « sa main » qui allait sans aucun doute imposer sa volonté à mon corps.

Le premier coup me fit l’effet d’une morsure et je me mis à pleurer, le second me brûla l’épiderme et les suivants furent comme une évidence. Mon corps se ployait sous la douleur puis la cherchait quand elle se faisait moins évidente, la ressentant comme un manque, un vide et l’attendant avec la délectation de la peur.

Mon corps faisait des arabesques tirant sur les chaînes qui liaient mes bras, le fouet toujours plus insistant venait y dessiner son histoire et ses envies et je gémissais de douleur ou de plaisir, je ne savais pas , je perdais la tête!!!

Mon corps était un champ de bataille sur lequel passait des plumes et des lames, quand la douleur était trop forte, sa main venait soulager mes blessures. Puis elle s’appliquait de plus belle à travailler la chair, la rendant indolente et soumise.

Je me sentais profondément perdue comme si mon esprit était noyé dans un brouillard sans fin. Le néant battait son plein dans ma tête donnant la vedette à mon corps qui était devenu la ligne directrice de tout mon être.

Quand l’œuvre de sa divine main sur mon corps fut achevée, elle me donna un tendre baiser et me libéra de mes liens.  Je la laissais me guider doucement car je portais toujours mon masque.  Elle me  retira celui ci et je découvris que j’avais eu un public qui s’était visiblement délecté de son art et peu être aussi un peu de mon innocence dans le domaine.

Je portais désormais sur mon corps les stigmates d’une main inconnue qui me laissait inachevée et dépendante d’elle. J’en voulais plus, je le savais et il me faudrait explorer plus profondément cette envie.

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