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Place de la Nation

L’histoire du quartier de Nation en 3 lieux emblématiques

Ancienne place du Trône, puis place du « Trône Renversé » après la Révolution Française, le lieu doit son nom royal à la voie qui mène, depuis l’île de la Cité, vers le château de Vincennes. Il prend son nom actuel, plein de symbole, sous la 3e République en 1880. La statue centrale, érigée en 1899, fait face à la Bastille et devient partie intégrante d’un axe républicain très populaire des manifestations. Le quartier est marqué par un passé chargé d’histoires populaires et révolutionnaires.

Place de la Nation

Les deux colonnes et les pavillons attenants sont des vestiges de l’ancienne enceinte des Fermiers Généraux construite en 1787 pour faciliter la perception des taxes sur les marchandises entrant dans Paris. Comme les rotondes du Parc Monceau et de Stalingrad, ces colonnes ont été construites par Ledoux, architecte responsable de la construction de l’enceinte. La place du Trône (ancien nom de la place) est une entrée royale, en raison de sa proximité avec le château de Vincennes. On décide donc de construire ces colonnes monumentales de 60 mètres, plutôt que les édifices habituels. Les statues à leurs extrémités représentent Saint Louis et Philippe Auguste, deux grands rois fondateurs.

  • Place de la Nation, 11e et 12e
  • Métro Nation

Le Cimetière de Picpus

Guillotinées sur la place du Trône, entre juin et juillet 1794, 1306 victimes de la Terreur sont ensevelies non loin de là, dans deux fosses communes. Fermé et comblé en 1795, après la chute de Robespierre, le site est secrètement racheté par une princesse, dont le frère compte parmi les guillotinés. En 1803, la totalité du terrain appartenant à un ancien couvent est racheté par une association des familles de victimes et utilisé depuis comme cimetière privé réservé aux descendants. Ce dernier accueille la sépulture de La Fayette, qui doit sa présence à son mariage avec la marquise de Noailles. Dans la chapelle adjacente, les noms et professions des victimes sont listés sur les murs.

  • 35 rue de Picpus, 12e
  • Métro Picpus
  • Ouvert du lundi au samedi entre 14h et 16h, 2€

La rue des Immeubles-Industriels

De nombreux projets de cités ouvrières voient le jour au XIXe siècle. Cette rue est un bel exemple sur un même site de lieu de travail et d’habitat ouvrier. Elle se compose de 19 immeubles parfaitement identiques, lesquels comportaient à l’origine les machines au sous-sol, les ateliers au RDC, puis les appartements dans les étages. Ce sont les ébénistes du quartier, fief historique des artisans du bois, qui ont construit les bâtiments. Les logements disposaient tous du gaz et de l’eau chaude. Comble de l’avant-gardisme, les immeubles étaient dotés d’une imposante machine à vapeur, alimentant tous les appartements en chauffage et permettant aux ouvriers de faire fonctionner les ateliers.

  • Rue des Immeubles-Industriels, 11e
  • Métro Nation

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